Foire aux questions (FAQ)

Cette Foire aux Questions (FAQ) vise à répondre aux interrogations des personnes préparant un projet en réponse à l'appel à projet (AAP) du PEPR FORESTT. Elle reprend les questions posées par les 90 participant.e.s des 3 webinaires de présentation de l'AAP, organisés les 13, 14 et 15 novembre 2024.

Préparation et dépôt des projets

Le diaporama des webinaires de présentation de l’appel à projets sera-t-il disponible ?

Faut-il avoir répondu à l’AMI pour postuler à l’AAP ?

  • La soumission/non-soumission d’une proposition à l’AMI ouvert ce printemps n’est pas rédhibitoire et n'est pas un critère de sélection.

Quand le site de soumission sera-t-il ouvert ?

Quand les projets devront-ils commencer ?

  • Les projets lauréats devront démarrer à l’été 2025 : contractualisation en juillet 2025 pour un lancement en septembre 2025.

La composition du jury d’évaluation sera-t-elle connue, notamment en amont d’éventuelles auditions ?

  • Non, la liste des membres du jury d’évaluation ne sera publiée qu’une fois la liste des lauréats de l’AAP définie et validée.

L’ANR demande-t-elle des suggestions d’experts pour l’évaluation des projets ? Est-ce que des experts internationaux peuvent-être suggérés par les porteurs de projet ?

  • Oui, ne pas hésiter à proposer sur le site du dépôt des projets des noms d’experts compétents pour l’évaluation du projet, et aussi à indiquer éventuellement des noms d’experts non désirés ; notamment pour les projets qui sont sur des thématiques plus spécifiques.
  • Il est vivement encouragé de communiquer des noms d’experts internationaux ; l’ANR évite les experts français en raison de nombreux conflits d’intérêt (même si les conflits d’intérêts sont aussi vérifiés pour les experts internationaux).
  • Le Comité exécutif a également fait remonter une longue liste de noms, en essayant de couvrir les différents champs thématiques de l’AAP (mais en excluant les membres du CSTP, le comité international de suivi et d’évaluation du PEPR).

On peut connaître la liste des experts du CSTP ? Pour éviter de proposer des experts non éligibles.

  • Cette liste n’est habituellement pas rendue publique. L’ANR fera elle-même le tri des experts proposés pour exclure les membres du CSTP.

Composition du consortium

Quelle est la taille min/max d’un consortium ? Pouvez-vous expliciter “3 partenaires / 2 établissements” ?

  • L’objectif est de structurer, d’organiser une communauté scientifique nationale autour d’une question de recherche ;
  • Au minimum 3 entités de recherche (sensu unités) issus d’au moins 2 établissements différents éligibles au financement (c'est à dire PAS 3 d’équipes différentes d’une unité multi-tutelle, NI 3 équipes de 3 unités différentes d’un même établissement...) ;
  • Au maximum : impératif de structuration d’une communauté autour d’une question (cf. volant financier qui le permet).

Le projet doit-il afficher comme “partenaires” les UMR ou les tutelles (type “INRAE”) ?

  • Les “partenaires” sont des établissements d’enseignement supérieur et/ou de recherche (ou groupement de ces établissements, ou entreprise ne bénéficiant pas de financement au titre de cette participation) ; chaque “partenaire” est indiqué dans un onglet différent du document administratif et financier du projet. Il est possible de faire apparaître les UMR impliquées, mais simplement pour préciser leur participation au sein de chaque établissement impliqué (établissement coordinateur et établissements partenaires).

Quelle est la limite du nombre de partenaires “financiers” ? Existe-t-il un montant minimum pour être partenaire ? Est-il possible de rassembler des collègues de différentes UMR sous un même partenaire ?

  • Le financeur (unique) est l’ANR ;
  • Sont appelés “partenaires” les établissements qui contribuent dans le cadre du projet de recherche ; il est possible de rassembler des collègues de différentes UMR sous un même partenaire financier si ces UMR ont la même tutelle.
  • Pour qu’un établissement ou une entreprise soit considéré.e comme partenaire du projet, il faut qu’il réalise un apport au projet (financier, personnel, mise à disposition de données ou de terrains d'étude…), mais il n’y a pas de montant minimum d’apport requis. Ni de montant minimum en termes d’aide demandée (l’aide demandée sera par exemple de 0€ dans le cas d’une entreprise partenaire).

Est-ce qu'un établissement public peut être partenaire ?

  • Oui, sous certaines conditions : EPIC, EPST… ayant des missions de production de connaissances.

Les établissements partenaires du PEPR FORESTT sont-ils autorisés (privilégiés ?) dans le consortium ? Ou au contraire, ne peuvent pas être mobilisés du fait de leur implication dans la gouvernance du programme (conflit d'intérêt ?) ?

  • L’AAP est ouvert à l’ensemble de la communauté scientifique, bien au-delà des partenaires actuels du PEPR ; il est possible de candidater que l’on ait répondu ou pas à l’AMI, que l’on soit ou non déjà dans l’un des établissements partenaires de la gouvernance ou de projets ciblés du PEPR FORESTT.
  • Les seules règles d’exclusion :
    • Les membres du COMEX et membres du comité scientifique ne peuvent pas participer à des projets déposés à l’AAP ;
    • Nous avons demandé aux porteurs de projets ciblés de ne pas porter de projets à l’AAP.

Quels prérequis géographiques pour le partenariat ?

  • Seuls les établissements français (métropolitains ou ultramarins) sont éligibles au financement.
  • D’autres établissements académiques à l’étranger peuvent être partenaires mais sans apport financier du PEPR (LIA RIA éligibles mais dans leurs composantes nationales).

Une entreprise peut-elle être un partenaire ? Quid des entreprises susceptibles de fournir de la RDI ?

  • Les entreprises peuvent être partenaires mais ne sont pas éligibles au financement. Elles participent alors au projet à travers des apports uniquement.

"J’envisage une collaboration à 2 entreprises et 2 labos."

  • Les entreprises ne sont pas éligibles au financement et deux labos ce n'est pas suffisant, il faut au moins 3 laboratoires.

Est-ce que l'ONF peut être un partenaire, ou c'est une partie prenante ?

  • L'ONF peut bien être un partenaire du projet éligible au financement ANR (établissement déjà partenaire d'autres projets du PEPR) ; tout comme le CNPF, qui est à la fois partenaire du projet de gouvernance et membre du comité des parties prenantes.
  • https://anr.fr/fr/rf/

Parmi les critères de sélection, il est attendu une implication de parties prenantes : selon quelles modalités (avec/sans financement), quel type d’implication, et comment cela sera-t-il évalué ?

  • La grande majorité des parties prenantes n’est pas éligible au financement (hormis l’ONF, le CNPF…) : leur implication dans les projets sera donc ajustée en conséquence.
  • L’implication de parties prenantes sera un petit plus dans l’évaluation des projets, mais ne constituera pas un critère de sélection (implication plus ou moins pertinente selon les sujets de recherche).

Les associations, fédérations… sont-elles éligibles ?

  • Certaines associations, fédérations, … peuvent être éligibles : pour connaître l’éligibilité d’une structure, contacter l’ANR ( PEPR-FORESTT@agencerecherche.fr ), qui vous indiquera si : 
  • Ces structures peuvent notamment être éligibles si :
    • Elles ont une activité à but non lucratif, une vocation d’intérêt général,
    • Et elles portent des enjeux de production de connaissances nouvelles (ou appui à la production de ces connaissances).
  • Toutes les entreprises sont exclues.
  • Les structures non éligibles peuvent être sollicitées comme prestataires (en respectant les règles des marchés publics).

Qu'en est-il de l'éligibilité de partenaires académiques dans des structures privées telles que des écoles de commerce ?

  • Cela est également évalué au cas-par-cas par l’ANR, qui a une liste des dossiers déjà étudiés : les contacter pour leur demander (comme pour les associations, fédérations… cf. question ci-dessus).
  • Les règles ont changé en 2023 : si l’école a été classée avant 2023, la catégorisation doit être revue.
  • Idem pour les écoles de management.

Si une ONG est éligible en tant que partenaire financé, peut-elle être la structure coordinatrice ?

  • Oui, mais pas sûr que ce soit une configuration opportune au regard des enjeux d'excellence scientifique attendus par l'ANR.

Est-ce que les Territoires Outre-Mers ne disposant pas d'une institution de recherche peuvent être inclus comme tels dans le programme, sans être issu d'une mobilité ?

  • L’établissement coordinateur et les établissements partenaires du projet doivent être des établissements éligibles (voir texte de l’AAP).

Dans le cadre d'un projet de living-lab départemental sur les forêts anciennes, le Département de l'Ardèche est intéressé pour accueillir et favoriser le déroulement de projets de recherche sur son territoire et en particulier ses espaces naturels sensibles. Il dispose de forêts de types variés, de nombreux enjeux à étudier et d'une longue expérience de travail en réseau avec les forestiers et les acteurs de la biodiversité. Est-il possible de porter à la connaissance de la communauté scientifique ce projet de living-lab dès cette phase d'AAP ? [Christophe Sautière, Chef de projet Conservation du Vivant, Direction Aménagement des Territoires, Département de l’Ardèche]

  • Merci pour cette proposition, nous devons établir le lien en particulier avec les responsables du work package (WP) dédié au développement d’un réseau de Livings Labs forestiers, au sein du projet ciblé FORESTT-HUB ;
  • Nous portons également cette initiative à connaissance de potentiels porteurs de projets à travers l’inscription dans cette FAQ : n’hésitez pas à contacter Mr Sautière, directement ou via l’équipe de coordination du PEPR FORESTT.

Les lettres d’engagement des instituts devront-elles être déposées en même temps que le projet sur le site de soumission ?

  • Les établissements partenaires devront s’engager dans le projet à travers la signature de l’onglet du document administratif et financier dédié à leur implication financière dans le projet. Au moment du dépôt, chaque partenaire devrait signer son propre onglet (encadré en bas du formulaire) pour valider son engagement.

Pouvez-vous me confirmer que les partenaires non financés (entreprises, partenaires internationaux) devront quand même compléter une annexe financière à 0€, pour pouvoir signer la lettre d'engagement figurant sous le tableau financier? 

  • Effectivement, tous les partenaires, éligibles ou non, devront apparaître dans le document administratif et financier et le signer ; en bas de ce document il y a pour chaque partenaire un espace à signer qui fait office de lettre d’engagement. 
  • Il n’est pas utile d’annexer des lettres de soutien, elles ne sont pas relues par l’ANR.

Comment peut-on “vendre” un partenariat avec le FCBA (financé seulement sous forme de prestation) si on doit garder l’anonymat des prestataires pressentis ?

  • Le FCBA n’est pas éligible au financement ; un projet de recherche impliquant le FCBA peut s’appuyer sur des bourses Cifre ou des prestations de service.
  • Si le FCBA ne fournit pas d’apport au projet, il n’apparaîtra pas dans le document administratif et financier, mais son implication peut être mentionnée/valorisée dans le document scientifique.

Responsable du projet & personnes impliquées

Peut-il y avoir deux co-porteurs ?

  • Non, 1 seul porteur (“responsable du projet”).
  • Un porteur ne peut coordonner qu’un seul projet du PEPR. Il peut cependant être partenaire d’un autre projet du PEPR, à condition que sa contribution dans chacun des projets soit cohérente.

Un chercheur postdoctoral peut-il/elle concevoir son propre projet et poser sa candidature ? Ou est-ce réservé aux chercheurs permanents ?

  • Un chercheur postdoctoral peut participer à un projet, mais le portage est réservé aux chercheur.e.s permanent.e.s.

Est-ce que des collègues issus de laboratoires non éligibles (à l’étranger par exemple) peuvent être coordinateurs scientifiques de work package (WP) ou de tâche ?

  • Oui, ils peuvent coordonner un WP ou une tâche sans recevoir de financement (nécessité d’expliquer dans ce cas qu’ils ont des financements de leur côté pour sécuriser les activités de recherche). Ils ne peuvent cependant pas être responsable scientifique global du projet.

Les chercheurs permanents/porteurs de projet doivent-ils exclusivement être affiliés à une entité publique ? Peut-on participer à l'AAP en tant que chercheur dans une entreprise privée, en collaboration avec un laboratoire de recherche publique ou privé ?

  • Les entreprises ne sont pas éligibles au financement : elles peuvent participer à un projet, mais uniquement via des apports au projet.

Éligibilité des dépenses / consolidation des budgets

Quel est le % des frais de gestion ? Qui les récupère ?

  • 20% (cas pour tous les PEPR, idem PC)
  • Ils sont récupérés par les Établissements partenaires (au prorata du budget de chaque partenaire)

Les montants de l’annexe financière sont-ils bien HT (et non TTC) ?

  •  Oui tous les coûts sont à prendre hors taxes.

Est-ce que tous les coûts vont être éligibles (fonctionnement, salaires, investissements, déplacements…) ?

  • Se référer au règlement financier des PEPR.
  • Sur la page web de l’ANR, voir également la notice inclue dans le document administratif et financier (qui contient un extrait du règlement financier) ; en renseignant le type de partenaire (EPIC, EPST…) dans ce document administratif et financier, des cases vont se griser suivant les dépenses éligibles ou non.
  • En cas de demande précise ou de doute (ex. investissements) ne pas hésiter à contacter l’ANR par mail (si besoin l’ANR fera appel à son service dédié au volet financement).
  • Les coûts de salaire des personnels permanents ne sont pas éligibles sauf :
    • Pour le responsable du projet, s’il est membre d’un établissement public (dans la limite de 40% du total de l’aide demandée pour son établissement) ;
    • Pour les maîtres de conférence (décharge d’enseignement, voir question dédiée) ;
    • Pour les personnels statutaires (CDI) des EPIC (Cirad, ONF…), dont les salaires peuvent être demandés à hauteur de 100% de leur temps de travail sur le projet.

Les coûts de personnels sont-ils à fixer dans l’établissement employeur prévu ou est-ce un indice national (coût d’une thèse ou d’un post-doc par ex.) ?

  • Ces coûts sont spécifiques à chaque établissement employeur : se référer aux grilles/coûts salariaux de l’établissement : à voir avec les gestionnaires administratifs et financiers des établissements.

Pour ce qui est des professeurs d’université (PU) et maître de conférences d’université (MCU), qu'en est-il de l'éligibilité des décharges d'enseignement ? Quel coût horaire est à prendre pour cette décharge ?

  • Ces décharges sont éligibles dans la limite de 50 000€/an maximum.
  • Dans le document administratif et financier, seul le coût total est à indiquer ; se rapprocher des gestionnaires des établissements employeurs, qui ont ces coûts annuels et pourront vous aider à remplir les documents administratifs et financiers.

Les statutaires ONF (et Cirad) participant au projet doivent-ils demander dans le budget du projet le financement de leur salaire correspondant à la quotité de travail qu’ils dédieront au projet ?

  • Les coûts des personnels statutaires (CDI) des EPIC peuvent effectivement être demandés à hauteur de 100% de leur temps de travail sur le projet.
  • Le niveau de financement demandé est au choix des établissements employeurs (lié à leur stratégie d’établissement) : à voir avec eux au moment du montage du projet.

Peut-on prévoir un budget de prestation (notamment pour financer les parties prenantes qui ne seraient pas éligibles mais participeraient activement aux activités de recherche) et, si oui, y-a-t-il une limite dans le pourcentage du budget total dédié aux prestations ?

  • Il est effectivement possible d’identifier des budgets de prestations.
  • Il faut suivre les règles de financement des marchés publics. Selon le montant de la prestation :
    • …  < 40k€ : prestation libre sans mise en concurrence,
    • 40k€ < … < 90k€ : procédure adaptée de mise en concurrence, non formalisée,
    • …  > 90k€ : mise en concurrence avec publicité obligatoire au BOAMP.
  • Une prestation ne doit pas être fléchée/ciblée vers un prestataire donné : indiquer dans le budget du projet la nature de la prestation, mais pas de nom de prestataire.

Peut-on avoir recours à des prestataires étrangers ?

  • Oui, comme précisé ci-dessus, dans la limite des règles des marchés publics.

Si une association n’est pas éligible en tant que partenaire financé, est-il possible d’avoir recours à une prestation de service ?

  • Il est possible de financer des prestations (prestataires français ou étrangers) comme précisé ci-dessus, dans la limite des règles des marchés publics.

Comment pouvons-nous intégrer un besoin de financement pour une collecte de données en zone tropicale ?

  • Ne pas masquer un partenaire académique étranger via une prestation.
  • Décrire les besoins de la prestation et les conditions de sa mise en œuvre (zone tropicale par exemple).

Les partenaires non académiques type centre technique (ie APESA de Bordeaux) peuvent être "partenaires" du consortium mais ne sont pas éligibles financièrement, et doivent donc passer par une prestation de service ?

  • Oui effectivement.

Est-ce que les coûts de prestation/sous-traitance sont limités à 90k€ ?

  • Non, pas de limite mais l’obligation de respecter les règles des marchés publics (cf. ci-dessus) : au-delà de 90 k€, mise en concurrence avec publicité obligatoire au BOAMP.

Est-ce que la facturation interne est acceptée ? En d’autres termes, une équipe INRAE pourra-t-elle payer une plateforme INRAE ?

  • Le budget dédié au financement d’une plateforme interne INRAE est à positionner en tant que « prestation interne » dans le budget dédié à ce partenaire (il ne sera pas possible de procéder au paiement de “factures de prestation” en interne).

Y a-t-il un niveau de cofinancement exigé (souhaité ?)

  • Non, pas de cofinancement demandé.

Pouvons-nous recruter une thèse Cifre dans le cadre d’un projet ?

  • Oui, possible avec tout partenaire éligible pour un contrat Cifre : i.e. les structures de droit privé telles que les entreprises de droit français, les associations, les ONG, les instituts techniques et les organisations professionnelles, ainsi que, sous certaines conditions, les structures de droit public telles que les collectivités territoriales, …
  • Moins connu, le dispositif COFRA (conventions de formation par la recherche en administration) qui vise à renforcer les liens entre recherche et action publique de l'État. L'objectif est d'accroître l'insertion des docteurs au sein des administrations d'État en facilitant la réalisation de thèses dans l'administration au service de la fonction publique. Les administrations qui emploient une doctorante ou un doctorant dans le cadre d’une COFRA bénéficient d’un cofinancement de 14 000 € par an et par COFRA durant les trois années du contrat, le reste du financement relevant de l’administration d’accueil.

Peut-on demander un financement ANR pour aider une association à payer sa partie d’un financement Cifre ?

  • Cela dépend de l’éligibilité de l’association en question au financement. L’ANR peut prendre en charge une partie du financement pour la partie d’un établissement s’il est éligible à l’aide.

Est-il possible de proposer une indemnisation aux agriculteurs pour leur participation au projet ? Si oui, sous quelle forme et dans quelle ligne budgétaire le prévoir ?

  • Non ce n'est pas possible. Une option pour des dépenses non destinées aux acteurs de la recherche consiste à réaliser des prestations sur la base de besoins justifiés par les objectifs scientifiques.

Périmètre scientifique de l’appel à projets

Les thématiques définies dans l’AAP reprennent quasi exactement celles de l’AMI. Qu’en est-il des idées et thématiques remontées de l’AMI, sont-elles utilisées quand même dans l’AAP ?

  • Le texte a effectivement bougé à la marge entre l’AMI et l’AAP, car nous avons eu peu de propositions complémentaires.

Est-il possible d’intégrer, en complémentarité des écosystèmes forestiers, des écosystèmes pastoraux ?

  • Oui en justifiant de la complémentarité.

Peut-on traiter (entre autres choses) de la génétique de Quercus petraea si on n'est pas INRAE Bordeaux ?

  • Oui il n'y a aucun positionnement hégémonique !

Évaluation et sélection des projets

Combien de projets seront financés ?

  • Entre 10-15, en fonction notamment des évaluations des projets par le jury, des budgets des projets évalués positivement et de la couverture des défis scientifiques du PEPR.

Quel taux de réussite attendu ?

  • Cela dépendra du nombre de projets soumis. A l’AMI, le PEPR a reçu 56 propositions.

La non-redondance est-elle un critère d'éligibilité ?

  • La non-redondance par rapport à des projets financés par ailleurs, notamment par l'ANR, est en effet un critère d’éligibilité.

Qu’est-ce qui distingue la phase de sélection de celle d’évaluation ?

  • La sélection est l'étape qui est sous la responsabilité des directeurs du PEPR et qui concerne la proposition au SGPI d’une liste de projets à financer, sur la base des évaluations (classement A/B/C des projets) effectuées préalablement par le jury international réuni par l’ANR.

Quid de la composition du jury ?

  • Le jury est composé d’experts internationaux choisis par ANR ;
  • L’équipe de direction du PEPR n’aura connaissance de la composition du jury qu’à la fin du processus d’évaluation.

S’il y a des auditions, quand les porteurs de projets seront-ils prévenus ?

  • Les dates des auditions ne sont fixées que 2 semaines avant (pour limiter la durée globale d’évaluation des projets), mais dès que la période d’audition sera connue par l’ANR, les responsables de projets seront prévenus pour pouvoir anticiper au mieux leur disponibilité.
  • Une participation en présentiel est préférable (au moins pour le responsable scientifique).

Quid des auditions ?

  • Le jury est souverain et décidera s’il souhaite ou non auditionner des projets, et si oui lesquels/selon quels critères (ex. projets en limite d’évaluation A/B, ou autre critère). Ces critères d’audition ne vous seront communiqués qu’à la fin du processus de sélection des projets, c’est-à-dire lors de la publication officielle des résultats.

Pourra-t-on joindre des lettres de soutien des partenaires non éligibles ou des collaborateurs internationaux ?

  • Les lettres de soutien ne seront pas prises en compte dans le processus d’évaluation. Mais vous pouvez valoriser dans le narratif du projet les liens/l’implication de structures non éligibles au financement et/ou collaborateurs internationaux.

Concernant le positionnement dans le PEPR : est-ce que le pourcentage de couverture (actuel) des défis par les PC reflète les attentes / besoins (en creux) des thèmes de recherche qui seront/seraient retenus dans les futurs projets de l’AAP ? Par exemple, à excellence académique égale, est-ce qu’un projet ciblant le Défi Bioéconomie (actuellement peu couvert par les PC) sera « mieux accueilli » (« classé ») qu’un projet alimentant le Défi Monitoring (bien couvert par les PC) ?

  • Cet aspect n’entrera pas en compte dans l’évaluation des projets par le jury international (classement A/B/C des projets ; les projets classés A étant ceux recommandés pour financement) ; mais la couverture de l’ensemble des 4 défis scientifiques du PEPR pourra être si besoin un élément pris en compte pour la sélection finale des projets financés (dans le cas par exemple où il faudrait départager plusieurs projets classés A – c’est-à-dire à un même niveau d’excellence, par le jury international convoqué par l’ANR).

Articulation avec d’autres initiatives

Qu’est-il attendu en termes d’articulation vis-à-vis des autres initiatives sur les socio-écosystèmes forestiers ?

  • Un des termes de la mission du PEPR est de « structurer une communauté scientifique autour d’un enjeu de recherche ».
    • Au moyen de : projets ciblés + projets de l’AAP + projet de pilotage et gouvernance ;
    • En développant une forte cohérence scientifique au bénéfice du programme ;
    • De manière hégémonique, mais avec la nécessité de voir comment d’autres initiatives s’articulent avec le programme.
  • FORESTT n’exclut en rien de se positionner sur d’autres AAP pour répondre à des questions de recherche non priorisées au sein du programme/émergentes au fil de l’eau/en complémentarité et/ou synergie : AAP générique de l’ANR, AAP ADEME, AAP régionaux, Initiatives Universitaires, Initiatives internationales, …

Le financement d'autres projets par l'ANR sur un sujet similaire rend-il rédhibitoire une demande de financement par le PEPR FORESTT ?

  • Une personne ne peut porter qu’un seul projet dans le cadre de cet AAP du PEPR, mais elle peut aussi porter un projet à l’AAP générique, modulo :
    • Qu’il n’y ait pas de redondance des activités financées
    • Que son temps d’implication dans les différents projets soit compatible avec son rôle de porteur ;
    • Que les activités ne posent pas de difficultés en termes de conflits d’intérêt et de propriété intellectuelle entre les projets.

Il y aura donc deux autres appels à projets (pré-maturation et mobilités) en plus de l’AAP actuel ?

  • L’appel à projets ouvert actuellement par l’ANR est l’unique appel à projets de recherche du PEPR FORESTT, suite à une coupe budgétaire fin 2023 (il devait initialement y avoir 2 AAP, avec une enveloppe globale de 22 M€ ; enveloppe qui a été réduite à 12 M€ en décembre 2023).
  • Mais le PEPR FORESTT ouvrira en effet en plus :

Est-ce que des partenaires étrangers pourront répondre à l’appel à mobilités du PEPR FORESTT ? Cet appel pourra-t-il permettre de financer une université étrangère ? Comment intégrer cet autre appel dans notre projet ?

  •  L’appel à projet de mobilités financera des personnels (non des établissements) souhaitant réaliser une mobilité :
    • Internationale sortante (depuis un établissement français éligible au financement PEPR vers l’étranger) ;
    • Internationale entrante (depuis l’étranger vers un établissement français éligible au financement PEPR) ;
    • Nationale ultramarine (depuis un établissement éligible au financement PEPR situé en métropole vers un territoire ultramarin, ou depuis un établissement éligible au financement PEPR dans un territoire ultramarin vers la métropole, ou depuis un établissement éligible au financement PEPR dans un territoire ultramarin vers un autre territoire ultramarin).
  • Cet appel à mobilités sera indépendant de l’appel à projets de recherche ouvert actuellement, avec une évaluation des candidatures par le comité exécutif du PEPR ; il sera probablement moins compétitif, et permettra de financer des mobilités à 100%. Il se veut un outil efficace pour :
    • Faciliter l’ancrage des chercheurs français dans la communauté internationale,
    • Favoriser la diffusion de nos connaissances, outils et modèles,
    • Acquérir des compétences scientifiques ou techniques,
    • Favoriser l’internationalisation des travaux menés dans le PEPR FORESTT.
  • Cet appel à mobilités sera ouvert aux enseignant(e)s, enseignants-chercheur(e)s, chercheur(e)s incl. post-doctorant(e)s, les doctorant(e)s, ingénieur(e)s et technicienne(e)s.
  • Il sera ouvert annuellement, avec un 1er appel ouvert au printemps (février à avril 2025), pour des mobilités se déroulant entre septembre 2025 et août 2026.
  • Dans les projets déposés à l’AAP, il est par exemple possible d’indiquer que le partenaire étranger candidatera à cet appel à projets de mobilités.