Postdoctorat projet FEVER - Fire Effects on Vegetation, Ecosystem Resilience and Soil Nutrients in Mediterranean Forests

Le programme PEPR FORESTT ouvre une offre de post-doctorat de 12 mois pour rejoindre le projet FEVER, dédié à l’étude des effets du feu sur la biodiversité, la résilience des écosystèmes et le fonctionnement biogéochimique des forêts méditerranéennes. Basé à Montpellier, ce contrat débutera le 1er janvier 2026 et offre l’opportunité d’intégrer une équipe de recherche pluridisciplinaire engagée dans la compréhension et l’accompagnement de la transition des socio-écosystèmes forestiers.

Contexte

Le projet FEVER s’inscrit au cœur de la dynamique interdisciplinaire du PEPR FORESTT – Résilience des forêts, financé par France 2030. FORESTT fédère la communauté scientifique française pour étudier, comprendre et accompagner l’évolution des forêts tempérées et tropicales dans un contexte de changement global.

FEVER vise à documenter, sur des échelles de temps courtes et longues, les impacts des incendies sur :

  • la végétation,
  • la composition chimique des sols,
  • la dynamique des nutriments essentiels (P, Ca, Mg, K, Na, Ti).

Ces travaux s’appuient sur des approches complémentaires : expérimentations in situ/ex situ, analyses chimiques, données paléoécologiques issues d’archives naturelles (lacs, tourbières, carottes marines). L’étude porte sur quatre grands types forestiers méditerranéens du sud de la France (pin d’Alep, pin noir, chêne pubescent, chêne vert) et six sites de référence.

La personne recrutée devra donc s'intégrer et contribuer aux activités du programme FORESTT et des projets MONITOR et RESILIENCE auxquels il/elle est rattaché.

Mission

La personne recrutée participera directement à la mise en œuvre scientifique du projet, avec un rôle transversal entre les différents Work Packages. Les missions incluent :

  • L'analyse intégrée des données spatiales et temporelles issues de différentes sources (expériences de combustion, analyses chimiques, archives sédimentaires, relevés de végétation) ;
  • Le développement de méthodes de transformation et d’interopérabilité des données pour relier les compartiments végétation, sol et feu, et harmoniser les jeux de données entre les différents Work Packages ;
  • La contribution à l’interprétation des expériences ex situ (combustibilité, pertes en nutriments, réponse fonctionnelle de la végétation) ;
  • La participation aux travaux de terrain : suivi des parcelles expérimentales, collecte d’échantillons de sol et de litière, mesure des propriétés physiques du feu ;
  • L'encadrement technique des mesures de chimie des sols, notamment par fluorescence X (XRF), et participation à la construction d’indices de vulnérabilité des sols ;
  • L'Interaction avec les partenaires scientifiques du projet, via des séjours en laboratoires partenaires (France), participation aux réunions de coordination et valorisation des résultats (publications, conférences) ;
  • La contributions aux livrables du projet, notamment les indicateurs synthétiques sur les effets cumulatifs du feu et les conséquences fonctionnelles sur la biodiversité.

Profil recherché

  • Bonne maîtrise des analyses de données environnementales, en particulier temporelles (séries longues, données paléoécologiques, expérimentations) ;
  • Compétence en bio-statistiques et traitement de données hétérogènes (R ou Python, SIG apprécié) ;
  • Connaissances solides en écologie du feu, fonctionnement des sols, et/ou cycles biogéochimiques ;
  • Intérêt marqué pour les approches interdisciplinaires et les méthodes expérimentales (in situ/ex situ) ;
  • Expérience de terrain et aptitude au travail collaboratif (équipe pluridisciplinaire, terrain parfois exigeant).
  • Capacité d’organisation, autonomie scientifique, rigueur ;
  • Aptitude à synthétiser des résultats et à rédiger des publications scientifiques ;
  • Bon niveau d’anglais scientifique (écrit/oral) ; langue française maitrisée.

Contexte de travail et contraintes

Le poste est accueilli au sein de l’UMR AMAP, unité reconnue pour ses recherches sur le fonctionnement des plantes et des végétations face aux changements environnementaux.
L’environnement de travail inclut :

  • déplacements sur sites méditerranéens et laboratoires partenaires,
  • encadrement pluridisciplinaire,
  • travail de laboratoire incluant une exposition possible à de fortes chaleurs.

Le poste relève du dispositif PPST, nécessitant une autorisation préalable du MESR.

Candidature

  • Type de contrat : CDD de chercheur·se – 12 mois
  • Début : 1er janvier 2026
  • Quotité : temps complet
  • Rémunération : à partir de 3071,50 € brut mensuel, selon expérience
  • Lieu : Montpellier
  • Section CN : 30 – Surface continentale et interfaces

Postuler : https://emploi.cnrs.fr/Offres/CDD/UMR5120-BERLEY-001/Default.aspx